Galerie d’art
du parc
Art actuel ‑ Trois-Rivières

en parcourant les archives de la GALERIE D’ART DU PARC

Article de presse du 17 mars 1979 et du 1er décembre 1979

Le premier article choisi ‘’Ferron : la force de l’âme’’, de René Lord, témoigne avec brio de l’importance de l’œuvre de Marcelle Ferron, cette grande artiste qui présente ses œuvres récentes à la Galerie d’art du Parc en mars 1979.


Quelques mots en préambule, sur l’artiste qui ouvre la voie à une génération de jeunes artistes.


Née à Louiseville dans la Mauricie, MARCELLE FERRON étudie à l’École des Beaux-arts de Québec sous la direction de Jean-Paul Lemieux. Elle quitte les lieux, adhère au mouvement d’art des Automatistes de Montréal et signe avec eux en 1947, le manifeste Refus global de Paul-Émile Borduas (1905-1960) et Claude Gauvreau (1925-1974), avec Jean-Paul Riopelle (1923-2002) et Fernand Leduc (1916-2014).




Après Fernand Leduc et Jean-Paul Riopelle, et avant Borduas qui n’y vient qu’en 1955, l’artiste Marcelle Ferron s’installe à Paris en 1953, où elle demeure jusqu’en 1966. Comme Riopelle, elle insuffle à Paris l’aspiration aux vastes espaces de liberté picturale, ainsi qu’une indépendance libertaire à l’égard des conventions et des traditions académiques. De retour au Québec, elle enseigne à l’Université Laval à Québec, de 1967 à 1988.


Source de la photo : Pinterest

Comme peintre-verrière, elle réalise plusieurs verrières, dont celle du Palais de justice de Granby et aux stations de métro du Vendôme et du Champ-de-Mars (1968) à Montréal. Ce dernier fait partie de l’un de ses plus célèbres vitraux, puisque c’est l’une des premières œuvres non figuratives à être installée dans le métro. Une autre œuvre située à la bibliothèque de l’université de Bishop’s commémore les victimes de la tuerie à l’École polytechnique en 1989. Elle a reçu en 1961 la médaille d’argent à la Biennale de São Paulo au Brésil et elle devient la première femme à recevoir le Prix Paul-Émile Borduas en 1983. Elle est nommée Chevalier de l’Ordre national du Québec en 1985 et Grand officier de l’Ordre national du Québec en 2000.


Une artiste remarquable à découvrir ou à redécouvrir, des œuvres époustouflantes à parcourir, une plus grande connaissance d’une artiste qui a contribué à sensibiliser une génération d’artistes et d’architectes à la nécessité d’avoir accès à l’art dans les lieux publics et la confirmation de l’importance de la place de la femme dans le milieu artistique vous attendent en continuant vos recherches sur l’artiste Marcelle Ferron.



Sources :
Marcelle Ferron, l’esquisse d’une mémoire de Michel Brûlé, Parcours - printemps 1994 et Vie des arts # 129

LE DEUXIÈME ARTICLE ‘’Expo-groupe’’, de RENÉ LORD parle des petits formats présentés à la galerie dans la période du mois de décembre. Une tradition qui s’est avérée ponctuelle durant de nombreuses années, donnant l’opportunité d’offrir en cadeau original de grande qualité et par la même occasion susciter l’achat local. Cette édition met en valeur la peinture, la céramique, les émaux, l’aquarelle et les bijoux d’artistes que vous prendrez sûrement plaisir à découvrir en parcourant l’article publié dans Le Nouvelliste du 1er décembre 1979.


Bonne Lecture!

CHRISTIANE SIMONEAU, muséologue, poète et directrice de la Galerie d’art du Parc / 22 décembre 2020,

en hommage à LIETTE C. PAQUET, fondatrice et directrice de la Galerie d’art du Parc de 1972 à 1992.


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