Confettis

Dans une improvisation plastique, la nature des œuvres et la forme des objets se sont modifiées tout au long du processus de réalisation. Ludiques et autobiographiques ces œuvres uniques, illustrent aussi par le nombre de confettis utilisés, autant de visiteurs qui ont fréquenté les lieux de la galerie depuis 40 ans.

Cette toute récente production lie l’histoire et le jeu dans une surexploitation de formes et de volumes arrondis. C’est encore une rencontre de la symbolique de la forme ronde, de l’anecdote et du plaisir, mais cette fois pour célébrer le 40e anniversaire de la Galerie d’art du Parc.

Pour souligner cet événement, j’ai revisité ma propre histoire en réutilisant et transformant 40 estampes pour en faire un nouvel ensemble d’objets d’art carrément inutiles, mais absolument essentiels.

Mon modus operandi : sélectionner, répertorier, recycler, découper, assembler, m’amuser et surtout m’inspirer de la fête ! Créer un corpus d’œuvres ludiques et fêter l’art ! Prendre conscience de l’histoire et la célébrer. Cultiver le hasard, les effets de surprise et le bonheur de créer : voilà ce qui a motivé cette dernière production !

J’ai poinçonné à répétition des ronds petits et encore plus petits, dans ces estampes qui ont fait mon histoire de l’art. J’ai perforé ces œuvres sur papier, réalisées depuis près de 40 ans, pour obtenir des milliers de miniatures dans une manœuvre répétitive reliée au geste coutumier du travail d’impression.

D’une représentation planétaire à sa plus petite expression de confettis, la forme ronde prend ici des allures festives ! À mes yeux, ce projet Confettis célèbre plutôt bien l’inutilité et l’essentiel du geste

créateur dans ce lieu dédié à la valorisation des arts !